Etude de mortalité dans les poteaux creux

article issu de Nature Actualités n°87/88 (2002)

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Dans les années 1990, l’ASMSN avait participé à la pose d’obturateurs au sommet des poteaux métalliques creux de France Télécom.

Pour mesurer l’efficacité de cette opération, l’ASMSN avait passé un accord avec l’Office National des Forêts pour que l’association fasse l’étude de la mortalité dans les poteaux creux lorsqu’ils sont arrachés de leur emplacement.

En avril 2002, une occasion s’est présentée sur une ligne de France Télécom , entre la D16 et la carrière des Gondonnières, vers Saint-Pierre-les-Nemours.

Cette ligne existait depuis 1978 et les poteaux de petite section (au nombre de 21 sur les 24) avaient été obturés par des capuchons en plastique enfoncés en force et qui n’avaient donc pas pu être remplacés par la suite.

Ce type de capuchon se détériore au fil du temps, ce qui explique la forte mortalité observée pour certaines espèces : mésange, sittelle, écureuil.

Les poteaux arrachés ont été transportés et entreposés par la société chargée du travail (en l’occurrence la société Sifraco), ce qui a permis d’en fouiller le contenu préservé grâce à la carotte de terre qui la plupart du temps obstrue le bas du poteau.

L’observation du terrain où a eu lieu l’arrachage a permis de retrouver le contenu d’un poteau qui s’était vidé sur place (11 crânes de chouette hulotte).

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Jean-Loup Plaisant et Jaïmé Crespo

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Joël Savry et Jaïmé Crespo

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Cranes d' Écureuils roux, de Chouettes hulottes, de Mésanges bleues et charbonnières et de Sittelle torchepot

 

Répertoire des 451 crânes

Chouette hulotte 30
Mésange charbonnière 203
Mésange bleue 112
Mésanges 85
Sittelle 9
Ecureuil 12
 
Moyenne par poteau : 18,79 individus
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